Le coronavirus marque de plus en plus de vie et ralentit davantage le cours de la vie de la planète. Avec les troubles cognitifs, les angoisses et les dépressions, le confinement engendre un impact psychologique important, et pas seulement pour les personnes au psychisme fragile. En effet, le confinement limite les déplacements, isole, éloigne des proches sans parler de son effet flagrant sur l’économie.
Les revers psychologiques du confinement
L’isolement, à l’exemple des expéditions polaires, des explorations sous-marines ou de la prison, a longtemps été évoqué comme source potentielle de crises psychologiques. En effet, il n’est pas rare de constater qu’à la sortie de prison, certaines personnes perdent toute confiance en elles ou pire adoptent des comportements exiguës. De même, certains explorateurs peuvent revenir de leurs aventures plus méfiantes ou plus tristes.Toutefois, l’échelle du confinement imposé pour contrer la pandémie du COVID-19 reste inédite. Et comme tout isolement, il implique des conséquences majeures sur le psychisme. Le fait de rester cloitrer chez soi est une rude épreuve pour une personne active qui a l’habitude de sortir, de travailler, de voyager et de voir le monde. En conséquence, de plus en plus de personnes sont sujettes à l’ennui. D’autres souffrent de l’isolement social et préfèrent ne plus communiquer avec les autres membres de sa famille, malgré le fait qu’ils sont tous confinés. Il y a également ceux qui ne présentent aucun signe visible de dépression mais manquent de sommeil ou stressent beaucoup.Il peut être intéressant durant cette période de consulter un psychologue à distance pour parler de vos sentiments face à la solitude et trouver une oreille attentive.
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A ces effets psychologiques s’ajoutent l’anxiété par rapport à l’avenir. En effet, un futur incertain peut laisser à penser à des idées noires. A la longue, des signes plus graves peuvent faire surface comme le trouble de stress post-traumatique, les troubles des conduites alimentaires, les hallucinations, la dépression et les conduites suicidaires, les conduites addictives ou encore les violences domestiques.
Les causes de la dépression durant le confinement
Face à la pandémie du coronavirus, le confinement a été mise en place. Mais des semaines d’enfermement peuvent provoquer des états dépressifs qui se manifestent différemment chez chaque individu. En effet, certains individus peuvent avoir une sensation de fatigue et de lassitude, un sentiment d’abattement ou simplement devenir phlegme et indifférent à n’importe quelle activité de la vie. D’autres, par contre, ne présentent aucun signe visible de dépression mais en souffrent gravement.
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Les populations habituellement préservées comme les enfants, les jeunes et les personnes socialement plus actives endurent plus l’enfermement par rapport à celles qui sont familiarisées avec l’isolement ou le travail à distance. Elles concernent les jeunes qui voient leurs relations sociales réduites à néant. Et les personnes qui vivent avec une seule personne sont également plus sujettes à la dépression. Et puis, il y a les personnes âgées qui craignent en même temps le virus et d’être oublié par leurs proches. Sans oublier les victimes des violences conjugales, les chômeurs et les entrepreneurs contraints de stopper leurs activités. Et à l’inverse, on a aussi les personnels soignants, les pompiers ou encore les militaires qui voient leurs missions quadrupler. Sans parler de ceux qui ont perdus leurs proches. Autant de raisons qui induisent un changement brusque, une des causes probantes de la dépression.
Télémedecine et consultation à distance, des solutions efficaces en temps de confinement
Pour accompagner au mieux les populations, des cellules de crise ont été instaurées. Mais avec un déplacement restreint, les consultations à distance sont plus sécuritaires. Il y a dans ce sens la télémedecine qui est salutaire pour soigner toutes sortes de pathologies physiques, même les premiers signes de coronavirus. D’ailleurs, consulter un psychologue à distance pour résoudre ses dépressions reste une solution efficace. La distanciation sociale est respectée et les échanges sont plus fluides, surtout pour les plus déprimés en proie à la paresse et à la résignation.
Le confinement, une stratégie mondiale pour faire bloc au virus
Face à la puissance du coronavirus, médecins et chercheurs préconisent le confinement pour limiter au maximum la propagation du virus. De nombreux pays du monde procèdent ainsi à une mise en veille progressive des activités de sa population, surtout des plus vulnérables. Seuls les services élémentaires comme l’école, les transports, les fournisseurs de PPN, les pharmacies et les services de transports peuvent continuer à tourner. Durant le confinement, les déplacements sont très limités, même au sein d’une petite ville. Et les populations se retrouvent ainsi isolées. Les plus chanceux passent plus de temps avec les membres de leurs familles tandis que d’autres souffrent de la distance.
Etant donné que la durée d’incubation du virus dure en moyenne 14 à 18 jours selon les personnes, le confinement doit au moins durer 15 jours. C’est la raison pour laquelle certains politiques prennent une marge plus longue et décrète un confinement d’au moins 60 jours. Toutefois, les mesures peuvent changer tous les 15 jours. Et ce, en fonction de l’évolution de la propagation du virus et du nombre de nouveaux cas qui l’a contracté.